"La recherche du bonheur est la recherche de nous-mêmes. Le bonheur est différent pour chacun de nous ; il est différent comme les vocations : identique et uniforme, il serait sa propre négation".
Jean Prieur - Extrait de Les Maîtres de la pensée positive-
Découvert avec plaisir l'année dernière au Bar à Jamait à Saint Sebastien sur Loire, Aldebert - Guillaume de son prénom - est un auteur, compositeur et interprète français, né à Paris en 1973. Ses textes parlent souvent de son enfance où il associe humour et ironie. La tête dans les nuages, il joue avec les mots. Bercé par un maître tel que Brassens, troublé par Nougaro, Renaud ou Souchon, influencé par des plus contemporains aussi comme Fersen, Bénabar, Sanseverino, Aldebert se veut un chansonnier qui tire son inspiration grâce aux gens rencontrés et aux moments vécus.
Tous les personnages qui sont dans ses chansons sont issus de sa famille ou d’amis, ou de gens qu’il a croisés dans des films ou des bandes dessinées.
" Picorer tous les petits plaisirs jusqu'à ce que le grand bonheur arrive... Et s'il n'arrive pas, on aura au moins joui de tous les petits bonheurs ".
- Théodor Fontane -
Discographie :
Enfantillages (2008)
Les Paradis Disponibles (2006)
L'Année Du Singe (2005)
Aldebert en scène (2005)
Sur Place Ou à Emporter (2003)
Plateau Télé (2000)
Début 2010 Aldebert, crée son nouveau spectacle intitulé " J'ai 10 ans " à Thaon-les-Vosges dans les Vosges. Accompagné de quelques artistes du Cirque Plume et de leur directeur artistique : Bernard Kudlak. Il sera en tournée avec ce spectacle de mai à novembre 2010 et au zénith de Paris le 20 novembre 2010.
En attendant de découvrir ce spectacle et peut-être de se recroiser le 19 ou le 20 Mai 2010 à Saint Sebastien sur Loire ...
Site officiel : Aldebert
Photographies Géraldine Joigneault et Stanislas Fonlupt
- Aldebert - Festival les enchantés - Le Bar à Jamait - Saint Sébastien sur Loire -
YVES JAMAIT sur France 3 Bourgogne
Yves Jamait passe le samedi 23 janvier 2010 sur France 3 Bourgogne dans " Les documentaires ". 52 minutes de plaisir pour retrouver Yves Jamait.
" Je passais par hasard,...", l'histoire d'une carrière artistique, d'une vie professionnelle, d'une vie tout court ...
Un film qui s'écarte volontairement des motifs propres au documentaire pour transcender des choses, les évènements et la nature avec cet art qu'est le cinéma, car le "réel ne suffit pas toujours pour montrer la vérité".
Yves Jamait n'hésite pas à jouer avec sa voix pour faire sortir des sons écorchés et bruts. Armé d'instruments en vogue du début du siècle, dont un fameux accordéon, il chante les désillusions de l'amour "Quitte-moi", la difficile rupture avec la culture et les racines " Nous nous reverrons", les déchirures " Je passais par hasard" ou encore l'éternelle impression de solitude que chacun éprouve durant sa vie. Un brin désabusé, il pose un regard à la fois amusé et plein d'espoir sur l'existence.
Aux côtés d'intervenants connus et reconnus comme Patrick Sébastien, Bénabar, Hubert Felix Thiefaine et Aldebert.
Géraldine Joigneault et Stanislas Fonlupt
1998 - Les passagers -
Réalisation Jean-Claude Guiguet
Titre anglais : The passengers
L'histoire :
Le nouveau tramway qui va de St-Denis à Bobigny, et de Bobigny à St-Denis, accueille et dépose ses voyageurs dans la traversée trop brève de leur destinée. Un passager qui refuse de n'être qu'un client, un jeune homme portant un bouquet de fleurs, une vieille femme capricieuse, l'adepte d'une sexualité joyeusement confuse, tels sont quelques uns des habitués de cet étrange tramway dont une femme, spectatrice et guide, expose, commente, réfléchit, relance les préoccupations tantôt futiles, tantôt graves des uns et des autres, qui ne sont là, provisoirement, que pour courir vers leur destin. Mais les voyageurs et la vigie du tram ont une double vie. Dès que l'on quitte le tramway pour la terre ferme, les drames vrais commencent : le jeune homme va fleurir une tombe puis consoler un agonisant de son âge, l'adorateur du pied idéal fait un effrayant mariage, la sexualité quelle qu'elle soit devient une réalité qu'il faut vivre, la suppression des postes de travail une machinerie diabolique et la femme qu'on a vue, dans son élégance détachée, commenter les cocasseries fugitives du tramway, se révèle, à terre, la responsable infatigable d'un hôpital surchargé. Chaque personnage tire finalement la leçon d'innombrables méfaits qui empoisonnent la vie, prenant à coeur de tenir son rôle, éclairant comme il peut son bout d'existence : à chacun son registre pour vivre ou pour mourir...
Récompenses : Au Festival du film de Bogota : Golden Precolumbian Circle 1999 du meilleur réalisateur (à Jean-Claude Guiguet) & nomination au Golden Precolumbian Circle 1999 du meilleur film.
Fiche technique : Scénario : Jean-Claude Guiguet, Haydée Caillot - Images : Philippe Bottiglione - Son : Jean-François Chevalier - Montage : Khadicha Bariha - Décors : Laurent Gantes - Assistante réalisation : Marianne Neplaz - Couleurs Dolby - Production : Little Bear (Agnès Le Pont, Florence Dard) ; Lancelot Films (Patrice Guyotte, Virginie Decarra, Corinne Cerou, Julien Schwartz, Sébastien Hestin) ; CNC ; Communauté Urbaine de Strasbourg ; Canal + - Production déléguée : Frédéric Bourboulon, Christian Tison - Distribution : Les Films du Losange - 1h32 - Sélection officielle Cannes 1999 "Un Certain Regard".
Sortie Paris : 2-6-99 - Argentine : 25-11-99 (Festival de Mar del Plata) - Italie : 25-02-2000
Avec :
Fabienne Babe (Anna), Philippe Garziano (Pierre), Bruno Putzulu (David), Stéphane Rideau (Marco), Véronique Silver (la narratrice), Gwenaëlle Simon (Isabelle), Jean-Christophe Bouvet (le voyageur), Marie Rousseau (Christine), Laurent Aduso, Thomas Badek, Serge Bozon.
Et avec :
Laurent Aduso, Thomas Badek, Emmanuel Boleve, Jean-Paul Bordes, Ingrid Bourgoin, Serge Bozon, Sébastien Charles, Eric Chimier, Marie-Christine Damiens, Jean-Frédéric Ducasse, Charlotte de Foras, Thierry de Froidcourt, Hélène Falconetti, Roséliane Goldstein, Isabelle Gruault, Sonia Hell, Sekou Keita, Dany Kocher, Jean-Philippe Labadie, Aline Lecomte, Margot Lefevre, Isabelle Leguerlier, Cécile Mazan, Frédéric Merlo, Leîla Nial-Petit, Françoise Sage, Rébecca Simsolo.
Les poètes, il les aime traversiers, en friches, et il va les chercher pure source, plein pays, pour remonter avec eux le cours de leur oeuvre. Gérard PIERRON est un marin de terre, un navigateur infatigable qui a toujours su prendre le temps de la rencontre et de la découverte. Un homme qui marche, et qui marche d'abord à la curiosité des autres. Un amoureux viscéral de la campagne, de la mer, et de la nature en général, autrement dit un oiseau tendre qui a besoin de prendre l'air pour distiller ses mélodies...
(Daniel Pantchenko . Chorus)
La voix de Pierron rocailleuse et tendre, chaude et fraternelle, si claire et si juste, porte les paroles mélancoliques et joyeuses des écrivains qu'il aime. Ses mélodies rêveuses flottent comme un petit nuage clair sur un marigot de tumulte et de vulgarité.
Infatigable arpenteur de sentiers de traverse, Gérard Pierron se fout comme d'une guigne des modes et de l'audimat.
Seule compte cette intimité rare entre l'artiste et son public, sous l'aile bienveillante de la poésie. Voilà pourquoi il n'a pas de fans ; il n'a que des amis.
Marc Dejean
Ouest France
Gérard Pierron (né le 14 octobre 1945) est un chanteur français, à Thouars, dans les Deux-Sèvres. Il est surtout connu pour avoir mis en musique et interprété les textes du poète Gaston Couté (1880-1911) dans ses deux premiers albums en 1977 et 1979 (cf. la discographie).
Il a également composé plusieurs albums avec ses propres chansons, ainsi que des textes d'autres auteurs et poètes.
Gérard Pierron est le père de François Pierron, contrebassiste, accompagnant le chanteur français Loïc Lantoine.
Discographie
On le reconnaît du premier coup d’œil. Le visage grave, le regard profond, fabuleux dans ses jeux de mots Albert nous fait part de ses questions fondamentales.
Des mimiques hallucinées aux jeux de rhétorique, il nous emporte dans l’hilarité.
A découvrir.