Raffinerie de Donges vue de la rive sud de la Loire

Un peu plus loin la ville de Paimboeuf




Photographies Géraldine Joigneault et Stanislas Fonlupt - Paimboeuf et Raffinerie de Donges
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De nombreuses pêcheries se sont développées sur le littoral du pays de Retz, pratiquement sur toute sa longueur, de Mindin (Saint-Brévin-les-Pins) à la baie de Bourgneuf en passant par la côte de Jade. Les principales communes où sont situées les pêcheries sont les Moutiers-en-Retz, Pornic, Sainte-Marie-sur-Mer, Clion-sur-Mer, la Bernerie-en-Retz, Préfailles et la Plaine-sur-Mer.
Ces pêcheries sont des esplanades en bois, souvent agrémentées d'une cabane, montées sur pilotis et accessibles par des pontons ou bien directement posées sur les rochers. Une perche amarrée à un câble soutient deux cerceaux où se fixe le carrelet, filet qui nécessite un treuil pour être relevé. La plupart des pêcheurs appâtent en vers de terre le fond de leurs mailles, lesté par quelques plombs. Le mot est employé à la dernière page de l'Éducation sentimentale de Gustave Flaubert.
Les tempêtes météorologiques européennes majeures reçoivent un nom comme les cyclones tropicaux.
Pointe de Merquel - Loire Atlantique -
Depuis de nombreuses années déjà, on baptise les tempêtes pour en faciliter l’identification dans les bulletins d’alerte. On mémorise en effet plus aisément les noms permet aux météorologues de se rappeler des événements climatiques plus facilement les chiffres et les termes techniques.
En outre, il est généralement reconnu que le fait de dénommer ces phénomènes aide les médias à en faire état, incite les populations concernées à mieux s’y préparer et suscite un plus large intérêt pour les avis de tempête.
La pratique montre que l’emploi, à l’écrit comme à l’oral, de noms courts et distincts permet de raccourcir le temps de réaction et de réduire le risque d’erreur associé aux anciennes méthodes d’identification par les coordonnées géographiques, d’un usage plus problématique. Ces avantages revêtent une importance particulière pour l’échange d’informations détaillées entre des centaines de stations, de bases côtières et de navires en mer, tous largement dispersés.
Qu’en pensent les féministes ?
À l’origine, les noms étaient attribués de façon arbitraire; par exemple, la tempête qui avait arraché le mât de l’Antje, un navire croisant dans l’océan Atlantique, fut baptisée “ouragan d’Antje”. Puis, vers 1950, on commença à donner des prénoms féminins aux tempêtes.
Par la suite, afin d’instaurer un système de dénomination mieux organisé et plus efficace, les météorologues décidèrent d’identifier les tempêtes à l’aide de noms choisis dans une liste alphabétique. On donna ainsi un nom commençant par la lettre A, comme Anne, à la première tempête de l’année. Avant la fin du XXe siècle, les prévisionnistes commencèrent à baptiser de prénoms masculins les tempêtes qui se formaient dans l’hémisphère Sud.
Les mentalités évoluent !
Depuis 1953, les tempêtes tropicales de l’Atlantique portent des prénoms tirés de listes établies par le Centre national des ouragans des États-Unis d’Amérique et qui sont désormais gérées et actualisées par un comité international relevant de l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Les premières listes ne comportaient que des prénoms féminins, entre lesquels sont venus s’intercaler des prénoms masculins en 1979. Il existe aujourd’hui six listes de noms que l’on emploie tour à tour – par exemple, la liste de 2010 sera reprise en 2016.
On ne modifie une liste que lorsqu’une tempête est trop dévastatrice ou meurtrière pour que l’on puisse ensuite redonner son nom à une autre tempête; l’OMM coordonne alors le retrait de ce nom de la liste correspondante et son remplacement par un nouveau nom. Les autres régions océaniques touchées par des cyclones tropicaux appliquent des méthodes similaires pour baptiser les phénomènes qui les frappent. On peut citer, à titre d’exemple, les ouragans tristement célèbres Katrina (États-Unis, 2005) et Mitch (Honduras, 1998).
Voici les 6 listes de noms des tempêtes dans l’océan Atlantique
2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 |
Arthur | Ana | Alex | Arlene | Alberto | Andrea |
Voici la liste des noms retirés :
Agnes 1972 - Alicia 1983 - Allen 1980 - Allison 2001 - Andrew 1992 - Anita 1977 - Audrey 1957 - Betsy 1965 - Beulah 1967 - Bob 1991 - Camille 1969 - Carla 1961 - Carmen 1974 - Carol 1954 Celia 1970 - Cesar 1996 - Charley 2004 - Cleo 1964 - Connie 1955 - David 1979 - Dean 2007 Dennis 2005 - Diana 1990 - Diane 1955 - Donna 1960 - Dora 1964 - Edna 1968 - Elena 1985 Eloise 1975 - Fabian 2003 - Felix 2007 - Fifi 1974 - Flora 1963 - Floyd 1999 - Fran 1996 Frances 2004 - Frederic 1979 - Georges 1998 - Gilbert 1988 - Gloria 1985 - Gustav 2008 - Hattie 1961 - Hazel 1954 - Hilda 1964 - Hortense 1996 - Hugo 1989 - Ike 2008 - Inez 1966 - Ione 1955 - Iris 2001 - Isabel 2003 - Isidore 2002 - Ivan 2004 - Janet 1955 - Jeanne 2004 - Joan 1988 - Juan 2003 - Katrina 2005 - Keith 2000 - Klaus 1990 - Lenny 1999 - Lili 2002 - Luis 1995 Marilyn 1995 - Michelle 2001 - Mitch 1998 - Noel 2007 - Opal 1995 - Paloma 2008 - Rita 2005 - Roxanne 1995 - Stan 2005 - Wilma 2005
Pour l’Europe :
En Europe, le système régit par l’Université Libre de Berlin est un peu différent puisqu’il nomme à la fois les cyclones (et autres tempêtes) et les anticyclones.
Historiquement, les noms des tempêtes étaient données selon la journée où elles se produisaient ou tout autre association marquante et ce nom variait donc d'un pays à l'autre. En 1954, une étudiante, Karla Wege de l'Université libre de Berlin suggéra de nommer les dépressions et anticyclones qui affectent l'Europe pour rendre les cartes météorologiques plus faciles à suivre. L'Institut météorologique de l'Université libre de Berlin adopta cette idée.
La convention a changé au cours des années, maintenant :
• Durant les années paires, les dépressions reçoivent des noms féminins et ces noms sont masculins durant les années impaires
• Les anticyclones reçoivent des noms selon la convention inverse.
Jusqu'à 2002, les noms sur la liste dressée par l'Institut étaient repris à tous les deux ans en remplaçant seulement les noms des tempêtes et anticyclones qui passent à l'histoire. Depuis 2002, le public peut acheter le droit de nommer une tempête et une nouvelle liste est donc confectionnée à chaque année, l'argent recueillit servant au financement de la station météorologique de l'université.
Elle propose aux fondus des vents d’adopter un cyclone. Les règles sont strictes. Les noms proposés doivent être inscrits sur le registre des noms propres allemands, les noms composés sont interdits, le seul accent autorisé est le umlaut (sorte de tréma) allemand. Les surnoms ou noms d’entreprises sont proscrits. Les prix dépendent de l’exposition médiatique du nom. Adopter un cyclone coûte 199 euros, pour un anti cyclone, l’investissement est plus important, 299 euros, puisqu’il dure en général plus longtemps et son exposition médiatique est plus importante.
Les noms de dépressions retirées le sont généralement pour des dommages exceptionnels par le vent mais la pluie abondante causant des inondations et la neige abondante peuvent être le facteur. En moyenne, 150 noms sont donnés au cours d'une année aux dépressions en Europe mais seulement un nombre infime atteint la renommée. Les événements reliés à des anticyclones qui donnent des sécheresses, des vagues de chaleurs ou des gels sérieux peuvent être également consacrés.
Wolfgang Schütte est l’heureux détenteur de la tempête Xinthia !
Pointe de Merquel - Loire Atlantique -
Voici quelques noms de tempêtes européennes :
1990
• Tempête Daria (aussi connu comme « Tempête de la Fête de Robert Burns »)
• Tempête Herta
• Tempête Vivian
• Tempête Wiebke
1999
• Tempête Anatol
• Tempêtes de fin décembre 1999 en Europe
• Tempête Lothar
• Tempête Martin
2005
• Tempête Erwin
2007
• Tempête Kyrill
• Tempête Per
2008
• Tempête Emma
2009
• Tempête Klaus
• Tempête Quinten
2010
• Tempête Xynthia
Pour plus d’informations consulter les sites Web de l’OMM et de l’Université libre de Berlin
http://www.wmo.int/pages/index_fr.html
Sources Wikipédia et L’Organisation Météorologique Mondiale
Photographies Géraldine Joigneault et Stanislas Fonlupt - Tempête à la pointe de Merquel -
L'usine élévatoire est repérable à sa grande cheminée en briques rouges qui domine le petit Maroc, vieux quartier de Saint-Nazaire.
Jusqu'en 1989, elle servait à approvisionner en eau le bassin de Saint-Nazaire pour le maintenir à flot. L'eau de mer était pompée dans l'avant-port et renvoyée dans le bassin.
Les pompes fonctionnaient au charbon.
C'est un des rares bâtiments du port datant du début du siècle qui a échappé aux bombardements.
Le 24 novembre dernier, Jacques Auxiette, président de la Région, et Joël Batteux, président de la CARENE et maire de Saint-Nazaire, ont annoncé leur projet concernant l’avenir de l’usine élévatoire située sur le Petit Maroc.
Le projet est d’en faire une vitrine de l’estuaire mettant en avant les activités humaines et industrielles ; un lieu dédié à la biodiversité de l’estuaire ouvert au public.
Photographies Géraldine joigneault et Stanislas Fonlupt - Usine élévatoire de Saint Nazaire - Petit Maroc -
La tour à plomb de Couëron est l'un des derniers édifices de l'époque industrielle nantaise du XIXe siècle. Elle permettait la fabrication de plombs de chasse.
Technique pour la fabrication des plombs :
Après avoir fait fondre du plomb pour le rendre liquide, on le faisait s'écouler du haut de la tour à travers une grille calibrée, ce qui permettait d'obtenir de fines gouttelettes de plomb qui, pendant leur chute, prenaient une forme sphérique et finissaient leur course dans un bac d'eau de refroidissement.
Elle faisait partie d'une usine appartenant à la Société des fonderies et laminoirs de Couëron construite en 1861 sur les bords de la Loire à Couëron en Loire-Atlantique, qui traitait le minerai de plomb de toute provenance et possédait des laminoirs à laiton et cuivre. Elle deviendra, au fil du temps, l'usine de plomb La Vieille vers 1935, puis usine Pontgibaud, et enfin usine Tréfimétaux et qui fermera ses portes en décembre 1988. Elle appartient maintenant à la ville de Couëron.
La construction de la tour a été terminée en juillet 1878. Elle s’élève à environ 70 mètres de hauteur et son diamètre est de 11, 30 mètres. La tour à plomb se situe dans le sud de la commune de Couëron, sur les bords de la Loire, quai Emile Paraf.
Cette tour fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 11 février 1993.
( Source Wikipédia )
Photographies la tour à plomb de Couëron - Géraldine Joigneault et Stanislas Fonlupt
Levons l'ancre de nos terres
Et partons vers demain
Laissons l'aigre et l'amer
Disparaître au lointain
Le pont de Saint-Nazaire est un pont français à haubans multicâbles en éventail qui enjambe l'estuaire de la Loire et relie la ville de Saint-Nazaire (au lieu-dit de Penhoët, via la commune de Montoir-de-Bretagne où le pont prend réellement pied) sur la rive droite au nord, à Saint-Brévin-les-Pins sur la rive gauche au sud.
L'ensemble des ouvrages avec les viaducs d'accès représente une longueur totale de 3 356 mètres.
Longueur 3 356 m
Largeur 13,5 m
Hauteur 60 m
Inauguration 1975
Département Loire-Atlantique - Ville de Saint-Nazaire (via Montoir-de-Bretagne) à Saint-Brevin-les-Pins
Coordonnées 47°16′36″N 02°09′53″O / 47.27667, -2.16472
Source Wikipédia
Photographie Géraldine Joigneault et Stanislas Fonlupt
La désaturation partielle d’une photo est un procédé très simple qui permet de passer une photographie couleur en noir et blanc en ne gardant qu’un objet ou une partie de l’image en couleur.
J’ai réalisé les photos suivantes avec le logiciel Lightroom en désaturant toutes les couleurs sauf celle que je souhaitais conserver.
Cependant ce genre de retouche peut se faire avec Photoshop ou Gimp par la superposition de calques et le gommage ensuite.
Le Grand Elephant :
12 m de haut - 8 m de large - 50 tonnes
Acier et bois (Tulipier de Virginie)
Carcasse hydraulique irriguée par 4 tonnes d’huile
Moteur 450 chevaux
Les machines de l'île - Ile de Nantes - Voir les machines ici
L'Ile de Nantes
Le Lieu Unique de Nantes : Voir le site ici
Estuaire 2009 : Jardin du Tiers-Paysage, Gilles Clément (Saint-Nazaire)- Vu du dessous ...
Voir les oeuvres réalisées dans le cadre d'Estuaire 2007 - 2009 - 2011 : ici
La Base sous marine de Saint Nazaire : Voir le site ici
Base sous marine de Saint Nazaire
Photographie : Le Ruban Bleu - Saint Nazaire
Le projet Ruban Bleu a été ainsi nommé en référence aux records de traversées transatlantiques qui ont jalonné l’histoire du port de Saint-Nazaire.
(c) photographies Géraldine Joigneault et Stanislas Fonlupt