Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 21:02
Port de Saint-Nazaire : Réflexion


Barque et son reflet port de nazaire

Quand la coque d'une barque écrit,  sur la surface d'une mer d'huile,  son reflet.. Cela donne cette image à mi-chemin entre la photographie et la peinture.



Aimez-vous cette photographie ?
Yes
No
Partager cet article
Repost0
23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 20:52
Base-sous-marine.jpg

La position stratégique de Saint-Nazaire a amené les Allemands à y construire durant la seconde guerre mondiale une base sous marine d'une importance exceptionnelle.

La construction de cette base débuta au début de l'année 1941. Longue de 300 mètres sur 150 mètres de large, sa construction a nécessité environ 450.000 mètres cubes de béton. Elle possédait 14 alvéoles : 8 permettant des réparations et 6 plus larges pour que les sous-marins puissent rester à flot. Elle accueillit deux flottes d'U-Boat. Elle s'étendait sur un ensemble d'une superficie totale de 4 hectares et la dalle supérieure de l'ouvrage était d'une épaisseur de 4 mètres.

L'importance de cette construction et les caractéristiques du port de Saint-Nazaire, qui était l'un des seuls de l'Atlantique à pouvoir accueillir les grands cuirassés, ont obligé les Alliés à effectuer des bombardements particulièrement intenses. De même en 1942 un raid de commandos britanniques tenta d'endommager la base. La population civile a énormément souffert de cette politique des Alliés puisque la ville fut détruite à 80 %. La garnison allemande, forte de 24 000 défenseurs, résista jusqu'au bout faisant de Saint-Nazaire l'une des poches de l'Atlantique qui ne capitula que le 11 mai 1945.

Source : http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/
Lien ici : link
Partager cet article
Repost0
14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 15:50

Série photographique :  Friches industrielles - LES FORGES DE TRIGNAC -

« Le beau est toujours bizarre. ... Je dis qu'il contient toujours un peu de bizarrerie, de bizarrerie naïve, non voulue, inconsciente, et que c'est cette bizarrerie qui le fait être particulièrement Beau », disait Baudelaire.

Bref résumé de la pensée ressentie à l’approche de ces mastodontes, monstres à la fois attirants et angoissants.

Ces monstres de béton interrogent forcement tous quidams qui les croisent. Aucun regard ne peut les ignorer sitôt que l’on empreinte la route bleue en direction de Guérande ou de Saint Brévin, à la hauteur de Trignac.

Que sont donc ces monuments, situés entre Saint Nazaire et le Parc régional de Brière,  s'étirant, tendant le cou et les vertèbres, tarasques de béton ?

Ce sont des forges, friches industrielles, monstres sacrés emblèmes de la ville de Trignac et mémoire d’un des plus gros centres industriels de la presqu'île guérandaise.

Friches industrielles forges de trignac géraldine-copie-12

Friches industrielles forges de trignac géraldine-copie-1
Friches industrielles forges de trignac géraldine-copie-15

Enfin les vestiges de ce qu’il en reste après diverses phases de destruction : l'aire de stockage des matières premières, l'estacade à charbon, des silos et les fours à coke, la base et les cheminées tronquées d'un haut-fourneau, peu de choses finalement quand on connaît les plans de l'usine à la période de prospérité, suffisamment cependant pour mesurer la taille de l'usine. La hauteur des silos ( 35 m ), dominant le paysage plat de l’Estuaire est impressionnante vue du sol.

Friches industrielles forges de trignac géraldine-copie-14

Friches industrielles forges de trignac géraldine-copie-2

Un peu d’histoire

En 1879, la société des Mines de Fer d'Anjou décide de créer les Forges de Saint-Nazaire et l'implantation se fait à Trignac. La production démarre en 1882 et l'usine emploie près de mille ouvriers en février 1887. En 1900, la production de fonte est de 69 000 tonnes et l'effectif est de 1500 salariés. Frappée de plein fouet par la crise de la construction navale,  l'usine ferme définitivement ses portes le 23 mars 1943 .

 Friches industrielles forges de trignac géraldine-copie-13

Friches industrielles forges de trignac géraldine-copie-8

Le travail dans les Forges : "L'ENFER"

Les hommes de la terre se sont transformés en hommes d'usine.

Les forges étaient surnommées «  le goda » ou «  le godard » qui signifiait «  Enfer ».

Les ouvriers étaient souvent victimes d'accidents du travail, parfois mortels : brûlures, coupures, fractures. Pendant de nombreuses années, les accidents étaient quotidiens, car les mesures de sécurité étaient quasi-inexistantes.

Les hommes travaillaient quotidiennement entre 12 voire 16 heures d'affilée.

Le travail était pénible : on peut le comparer aux travaux dans les mine de charbon du nord de la France. Il était question de chaleur, de cadences infernales, de gaz ; beaucoup d'ouvriers mouraient de tuberculose et autres maladies affectant les voies respiratoires. Un travail de forçats pour la plupart d’entre eux...

Friches industrielles forges de trignac géraldine-copie-10

Friches industrielles forges de trignac géraldine-copie-11

Friches industrielles forges de trignac géraldine-copie-17

Friches industrielles forges de trignac géraldine-copie-7

Friches industrielles forges de trignac géraldine-copie-6

Friches industrielles forges de trignac géraldine-copie-5

Quels projets pour réveiller ces friches industrielles ?

Réaménager ces ruines qui perpétuent la mémoire industrielle pour leur offrir une seconde vie, rebondir sur l’idée que le beau est toujours bizarre, osciller entre mémoire et réveil, susciter un autre regard sur cette architecture luciférienne par des éclairages nocturnes par exemple, bref comment réveiller ce monstre sacré ?

Quelles seraient vos envies et vos idées ?

Friches industrielles forges de trignac géraldine joigneau
Friches industrielles forges de trignac géraldine-copie-3

 Photographies Série Friches industrielles - Les forges de Trignac - Saint Nazaire - Loire Atlantique

Géraldine Joigneault et Stanislas Fonlupt

Partager cet article
Repost0
4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 21:35
RAFFINEMENT TOTAL
Raffinement Total

La Raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) vue de l'Estuaire de la Loire.

Pour sa beauté plastique,  pour sa beauté tragique, cheminées rouge sang et marée noire, son ciel d'inquiétude à la Turner... Pour ce qu'elle dit du génie humain, et des affres d'un monde à l'avenir incertain..
.


(c) Stanislas Fonlupt - Géraldine Joigneault
Partager cet article
Repost0
19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 22:41
PHOTOGRAPHIES - TERRES D'ESTUAIRE - De Nantes à Saint Nazaire - 

Si vous souhaitez faire la promenade photographique en chanson, nous vous conseillons d'écouter " Où vont les chevaux quand ils dorment " , d'Allain Leprest interprétée par Bruno Putzulu. ( Vous pouvez la lancer avant la lecture des photographies ).


Pour visonner les photographies, n'hésitez pas à cliquer sur l'icône en haut à droite pour passer en mode plein écran. Vous pouvez aussi, si vous le souhaitez, lancer un diaporama .



Les lieux photographiés sont : Saint Nazaire, Saint Brévin, Le port autonome de Saint Nazaire, La tour à plomb de Couëron, Chantenay, Méan, Lavau, Les Forges de Trignac, Le pont de Saint Nazaire, L'usine Beghin say de Nantes, La tour de Buzay, Paimboeuf, La centrale de Cordemais, Les bords de Loire, La base sous marine de Saint Nazaire.

Géraldine Joigneault et Stanislas Fonlupt

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 10:44

Quelques pensées pour expliquer notre démarche photographique et notre intérêt pour ce magnifique Estuaire mélant inlassablement les images et les mots, les sons et la chanson :

ESTUAIRE

 

J’ai rencontré ce lieu en connivence avec le temps

J’ai imaginé le temps enchantant ce lieu

 

J'ai connu les amours de l'Estuaire et de la mer
La Loire qu'enjambe le pont de Saint-Nazaire
Je l'ai désiré

J'ai vu les phares éclairer des lanternes
L'ombre des carrelets danser dans l'arène

Je l'ai rêvé

 

J’ai ressenti ce vent et ces embruns si doux

                                              Sur la jetée Ouest, polissant les écrous

Il m’a envoûté

 

J’ai aperçu au loin les pêcheurs de civelles

Draguant sous cette lune si belle

Je lui ai résisté

 

Je me suis penchée sur cette coque endormie

Reposant sous un soleil engourdi

Il m’a ébloui

 

J’ai repéré les traces d’un passé flambant

Des bateaux descendant La Loire jusqu’à l’océan

Il m’a fasciné

 

J’ai rencontré ce lieu en connivence avec le temps

J’ai imaginé le temps enchantant ce lieu

 

J'ai connu les amours de l'Estuaire et de la mer
La Loire qu'enjambe le pont de Saint-Nazaire

 

J’ai enfin éprouvé,

Toute leur complicité ...



Géraldine Joigneault & Stanislas Fonlupt

Partager cet article
Repost0
1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 12:23

Géométrie variable

­­

 

Géraldine Joigneault et Stanislas Fonlupt ont durant un an consacré l’essentiel de leur travail photographique à la découverte de l’Estuaire de La Loire, entre Nantes et Saint-Nazaire dans le  but de restituer un témoignage à caractère environnemental sur la richesse de ce patrimoine naturel et industriel.

 

C’est au cours d’une lente chasse à l’image à travers l’Estuaire qu’a germé l’idée d’une base iconographique structurant la somme de ce travail. Riche, à ce jour, de plus de 1000 photographies, cette base s’articule selon deux axes majeurs. Le premier présenté à travers l’exposition «Terre d’Estuaire, de Nantes à Saint-Nazaire   projette un regard documentaire sur cet espace duel. Cette deuxième exposition, « Géométrie variable », tente d’embrasser la réelle beauté plastique de cet environnement. 

 

 

« Avec Géométrie variable, nous avons  voulu privilégier le point de vue et l’utilisation du cadre photographique pour reconstruire le réel, sans outil de mise en scène, par le biais de l’objectif... En morcelant  l’espace quand besoin est, en fragmentant le monde visible pour lui donner une puissance esthétique, en cherchant à dénicher la singularité, l’inattendu au cœur d’un espace qui nous est familier : au détour d’une maison perdue dans des friches industrielles en attente de sa démolition, dans l’horizon apparemment sans relief d’un canal en Brière, dans le ciel bleu d’une grue de chantier percé par la ligne de fuite d’un avion… »

 

« La géométrisation de l’espace que nous avons recherchée part de la volonté de rendre une dynamique visuelle à l’image par des rapprochements subjectifs ou fortuits : réseaux de signes,  de lignes – courbes ou droites, rapprochement des perspectives, de formes, de couleurs, de volumes. »

 

« Photographier en somme pour redessiner le réel à notre image, pour recréer l’harmonie dans un univers parfois de bric et de broc, manquant de lisibilité. Notre démarche dilettante a souvent été guidée par le hasard, et toujours portée  par le plaisir. Avec  le souvenir quelque peu modifié, pour la circonstance, de la formule pataphysicienne que nous avons fait nôtre et adaptée à notre passion photographique :

 

« Je m’applique volontiers à photographier les choses que je photographie et que les autres ne photographieront pas ».

  

                                               Géraldine Joigneault & Stanislas Fonlupt, juin 2008

Partager cet article
Repost0

Who's Who

  • : Expressions
  • : Music Hall, chansons, photographie. Quelques unes de nos passions. Venez nous rejoindre, aidez nous à enrichir ses pages de vos documents authentiques, aticles, images.
  • Contact

BIENVENUE

Dans une blogsphère déjà bien riche,il est question, dans notre blog polymorphe, de quelques unes de nos passions : photographies, music hall,concerts, spectacles en lien, de près ou de loin, avec la chanson française...

Vous avez aimé ce site et ses articles.
Abonnez-vous à la Newsletter


A PROPOS DE NOUS

blog-expressions-saint-nazaire-geraldine-Joigneault-Stanis.jpg

CONNEXE

Paperblog

.

.