Darktable : enfin "lightroom" pour Linux !

Quitter microsoft, son système d'exploitation, lui préférer un O.S. (Opérating System) tout-libre, plus léger, gratuit type ubuntu, debian, mandriva...

Nous sommes de plus en plus nombreux à y songer.

Linux est devenu simple à installer, pourvu de tous les logiciels libres indispensables pour la grande majorité des usages : traitement de texte, tableur, visionneur d'image, logiciel de gravure, des jeux d'arcade de premier plan à faire la nique à super Mario.

Mais...

Face à cette profusion, lightroom oppose de la résistance. Le logiciel n'avait pas de pendant sous linux et sur bien des forums, nombreux sont ceux qui ne veulent franchir le pas du tout linux pour ne pas avoir à perdre "lightroom".

Une petite fenêtre d'espoir pour ces derniers...

Les linuxiens travaillent sur un joli projet intitulé Darktable qui ressemble de fort près à l'interface de lightroom.

Le logiciel en est à ses balbutiements mais il s'installe, facilement sous ubuntu . Et il fonctionne.

Il ne soutient pas la comparaison, pour le moment, avec son cousin windows mais il promet...

A suivre donc...

Le lien : link

Darktable est un gestionnaire de photos libre sous licence GPL v3. Son développeur le décrit comme une table lumineuse ainsi qu'une chambre noire pour les photographes : il gère vos « négatifs numériques » dans une base de données, et permet de les visionner à travers une « table lumineuse zoomable ». Il permet également de traiter et d'améliorer les images RAW. Il est conçu pour le bureau GNOME, et est disponible en français.

Polaroïd revival avec Poladroïd

La magie des films polaroïd vous manque ? Cela tombe plutôt bien, vous n'êtes pas les seuls et il y a - comme qui dirait - du revival dans l'air autour de ces appareils de la marque .

Il n'y a pas si longtemps, dans un vide-grenier de la Chapelle-aux-Choux (c'est au moins en Sarthe), j'en ai trouvé un, un modèle Impulse AF qui était le haut de gamme de cette série. J'ai naturellement succombé, pour chic et pas cher : le temps de me procurer du film polaroid 600 et j'étais déjà parti.

De la Chapelle-aux-choux à la capitale, une centaine de minutes et à moi les excentricités de Paris, sa folie douce et festive d'un week-end mois de juin. Voilà quelques instantanés que j'ai rapportés.

Allez ! Même pas besoin d'aller au vide-grenier de la Chapelle-aux-choux ou d'ailleurs...

On peut certes se procurer des feuilles polaroïd, l'appareil et il y a des passionnés, un peu fêlés il faut le dire, pour être prêt à rater une photo sur deux avec ce type de joujou vintage.

Il y a plus simple, beaucoup plus efficace, moins cher.

Le bruit du déclencheur de l'appareil, le temps de révélation à respecter, tout y est pour vous faire revivre de façon informatique et économique les sensations du passé et du Polaroïd que vous n'avez peut-être jamais eu parce qu'à l'époque trop ringard, mais que vous aimeriez maintenant parce que c'est tendance comme un combi orange volkswagen.

Ce logiciel existe donc qui  génère  des images à la manière d’un Polaroid™ (un Polaroid™-like). Il s'appelle Poladroïd.  

On peut  le télécharger là, en anglais : http://www.poladroid.net/

Le mode d'emploi est très simple : on glisse-dépose les fichiers JPEG directement sur l’icône de l’application. Ne reste qu'à  patienter pendant que l’image se révèle très lentement à la manière d'un véritable cliché sorti d'un appareil Polaroid.

Inutile de vous dire que depuis que j'ai découvert Paladroïd, j'ai rangé mon Impulse AF...

(c) Crédits photographiques - Stanislas Fonlupt - Géraldine Joigneault

Avec Photoshop, puis-je changer l'eau en vin ?

^{Cette petite vidéo, fort humoristique, est une illustration de l'étendue des pouvoirs de ce logiciel...
Sous un angle plus sérieux, elle permet une réflexion sur les images qui nous entourent au quotidien et sur cette proposition portée par la députée UMP, Valérie Boyer, sur le thème de la photographie publicitaire avantageuse, ayant fait l'objet de retouches informatiques.}

Le texte, déposé à l'Assemblée nationale le 15 septembre 2009, propose d'imposer que la mention "Photographie retouchée afin de modifier l'apparence corporelle d'une personne" soit accolée à toutes les photos publicitaires ayant fait l'objet d'un retraitement informatique. L'article de loi unique serait intégré dans le code de la santé publique. En cas d'oubli, la punition serait la suivante : 37.500 euros au bas mot, l'article prévoyant que cette amende peut être portée à 50 % des dépenses consacrées à la publicité.

Voir le lien cidessous sur le site de l'assemblée nationale

http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion1908.asp

Quelles que soient les opinions de chacun en la matière, une chose est sûre, la puissance des outils mis à notre disposition et le poids des images dans notre perception de l'information soulèvent de vraies questions de déontologie pour les photographes et ceux qui ont en charge la diffusion de l'image.